SIUbiParis

Ces dernières semaines avaient lieu les Négociations Annuelles Obligatoires chez Ubisoft, portant sur les salaires.

Malgré les efforts des organisations syndicales pour trouver un compromis acceptable permettant de ne pas dégrader le lpouvoir d’achat des employé-es, les négociations se sont heurtées à un mur. Au prétexte d’une politique insensée de réduction des coûts (en plus de la volonté “d’attrition naturelle”) la direction a proposé entre 2 et 3% d’augmentation selon les studios. Somme inférieure à celle de l’année dernière, inférieure à l’inflation, et inférieure à la rentabilité du groupe. Autrement dit, une proposition inacceptable.

L’année dernière déjà, c’était aux employé-es de “faire un effort” en acceptant une dégradation de leurs conditions de vie. Il faut se rendre à l’évidence : aux yeux de la direction, la diminution de notre niveau de vie n’est plus un bug, c’est une feature.

Les organisations syndicales appellent l’ensemble des salarié-es d’Ubisoft à la grève toute la journée du mercredi 14 Février.

Notre revendication : nous demandons une enveloppe générale de 5% d’augmentation de salaire.

Pourquoi cette revendication ?

  • Il s’agit de la rentabilité de l’entreprise
  • Il s’agit de l’inflation de 2023
  • Notre empoyeur défend auprès des actionnaires un “bilan très positif”
  • L’amélioration des conditions économiques passe par la production de jeux de meilleure qualité. Jeux que nous fabriquons malgré des décisions stratégiques souvent aussi soudainse qu’irréfléchies.
  • A niveau de qualification équivalent, les employé-es du jeu vidéo sont déjà sous-payé-es.

Notre employeur a bénéficié de revenus monumentaux durant les confinements successifs, nous n’avons pas à servir de variable d’ajustement corrigeant ses mauvaises décisions. Alors profitons du jour traditionnellement dédié à la passion pour faire savoir à notre employeur que notre vocation pour ce métier n’est pas un prétexte à nous traiter comme des meubles.