SIUbiParis

En juin 2022, Yves Guillemot annonçait un plan de réduction des effectifs, employant le terme “d’attrition naturelle”. Un plan porté fièrement devant les actionnaires : un millier d’emplois détruits, expliquant ces réductions d’effectifs essentiellement par des non renouvellements de postes.Cette logique financière impacte très négativement la réalité vécue au quotidien par les salariés d’Ubisoft.

Chaque équipe est touchée par ces non renouvellements de postes. Cela crée une surcharge de travail pour les salariés restants ainsi qu’une désorganisation importante, notamment à cause de la perte de connaissancesliée à ces départs. Un turn-over a même commencé à s’installer dans certaines équipes. Nous avons constaté ces derniers mois un ensemble de pressions, d’opérations de démoralisation, directes ou indirectes, s’exerçant sur des salariés, qui débouchent sur des démissions ou des ruptures conventionnelles au rabais.

Nous sommes de plus en plus sollicités par des salariés qui se voient reprocher une quelconque faute disciplinaire ou encore une insuffisance professionnelle, et ce même après des années d’expérience et de loyaux services.

Nous considérons qu’une très grande majorité de ces licenciements est infondée ; nos organisations syndicales sont mobilisées et portent déjà un ensemble de ces licenciements devant les prud’hommes.

Nous rappelons aux salariés, qui sont témoins d’une situation difficile, ou qui se sentent visés par leur hiérarchie, qui sont en procédure, ou qui ont été licenciés, qu’ils ne sont pas condamnés à affronter seuls leur situation. Ils peuvent bénéficier du plein appui de leurs organisations syndicales et nous les encourageons à prendre contact avec les syndicats.